L’inclusion sociale se définit comme étant le processus d’amélioration de la participation dans la société, des personnes en situation de handicap par l’amélioration de l’accès aux différentes ressources de droits communs (ONU, 2016), à différentes plateformes permettant de s’exprimer ainsi qu’en veillant au respect de l’exercice de leurs droits. Au-delà de l’inclusion « physique », rendue possible dans nos sociétés occidentales par le développement de l’habitat de proximité hors internat), le concept d’inclusion sociale implique aujourd’hui l’absence de barrière ou de frein social (les « obstacles » au sens du PPH)empêchant ces personnes de pouvoir jouir de ce que la société a à offrir de meilleur (Gardou, 2014).  La notion d’inclusion sociale amène ainsi à outrepasser la simple l’idée du vivre-ensemble dans de mêmes lieux et exige l’élaboration de stratégies adéquates permettant aux personnes en situation de handicap d’exercer leurs droits au même titre que les autres citoyens dans différentes situations.

Une mobilisation à la fois sociale et politique est donc nécessaire afin de rendre flexible et d’adapter l’environnement social à l’égard de l’individu (et non l’inverse). (CNSA, 2018), ce qui implique de repenserl’organisation de dispositifs traditionnels de services afin qu’ils puissent répondre en partenariat à la diversité des individus, peu importe leurs caractéristiques individuelles, sociales, culturelles et s’enrichir mutuellement de leurs compétences singulières.  Parmi les facteurs concrets les plus importants d’inclusion sociale (Hall, 2009), l’on retrouve être accepté par les autres(sentiment d’appartenance, attitudes des autres, droit à la ressemblance…),vivre des relations interpersonnels/réciproques(famille, amis, ne pas être isolé…), être impliqué dans des activités(avoir diverses activités, être actif dans les services communautaires/loisirs dans sa communauté…), vivre dans un milieu résidentiel adéquat(accessible, transport /déplacements faciles, près des activités…). Pour les adultes, avoir unemploi ou une activité de pourvoyance (être rémunéré pour son travail, valorisation dans son milieu de travail, interactions sociales avec des collègues, participation bénévole à une action sociale ou citoyenne dans sa communauté…)et avoir un réseau de soutien(soutiens naturels, intervenants, choix…).

Daniel BOISVERT 2019-08-27