Éditorial 2ème numéro de « Inclusion sociale : revue professionnelle et scientifique en langue française »

Éditorial 2ème numéro de « Inclusion sociale : revue professionnelle et scientifique en langue française »

Confinement et effets collatéraux !

Pour beaucoup d’entre nous, après bien d’autres et sans doute avant d’autres encore, nous sommes depuis quelques jours, voire quelques semaines, dans une situation sociétale à nulle autre pareil.

En Europe comme en Amérique, nous sommes des millions à nous retrouver confinés dans nos maisons et appartements, interdits d’exercice professionnel pour beaucoup, autoritairement limités dans nos interactions sociales, suspects et surveillés dès qu’on se déplace à l’extérieur, surtout si nous n’affichons pas un air de circonstance, empreint de gravité et de morosité. Nous devons rendre des comptes de plus en plus inquisiteurs sur l’exercice minimum des seules toutes petites libertés qu’il nous reste. Nous devons comprendre que la seule façon de respecter le travail formidable des « combattants de la santé » c’est d’obéir aux ordres qui nous sont donnés.

Chaque pays a ses experts pour définir la conduite à tenir et nous ne pouvons que constater que les décisions qui en découlent pour les populations concernées divergent, voire sont totalement opposées sur la conduite à tenir. Cependant, quelle que soit la direction donnée par les autorités de ces différents pays, nous devons nous en remettre aux déclarations et autres avis d’experts qui disent savoir pour nous ce qui est bon, avec ce sentiment étrange que le remède préconisé a été scientifiquement calculé, mais jamais expérimenté à une telle échelle et encore moins évalué en matière d’impacts sur les différents aspects de ce que fait « la santé » (i.e. selon définition de l’OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »). Surtout, il nous est demandé de faire allégeance à celles et ceux qui président à ces décisions d’autorité en cascade, chacun pouvant en rajouter à la hauteur de son pouvoir.

Certes, on se le souhaite pour le plus grand nombre d’entre nous, ce confinement se fait fort heureusement dans des lieux que nous avons choisis, présentant les caractéristiques qui nous conviennent et décorés par nos soins…Il n’empêche, la beauté, l’ergonomie, l’architecture d’un lieu, ne suffisent pas à annuler les effets du confinement, qui est, en premier lieu, une restriction (réduction-stricte) de nos libertés habituelles… qu’on avait la faiblesse de penser inaliénables !

Peut-être en ce moment, ferions-nous nôtres certaines de ces paroles si souvent entendues de la part de résidents d’établissements : « Mais qu’ai-je fait au juste pour mériter tout cela ? Quelle faute ai-je commise ? Suis-je si dangereux pour les autres ? De quel danger veut-on me prémunir ? Pourquoi et surtout Pour Quoi est-ce qu’on m’impose tant et tant de privations ? Sont-ils donc si sûrs d’eux pour que je n’ai pas eu mon mot à dire sur ce choix « drastique » d’existence ? »

La situation que nous vivons actuellement est d’une complexité immense et, à écouter et lire des avis d’experts brillants mais souvent contradictoires, il est probable que personne ne soit vraiment en mesure de prétendre « comprendre » tout ce qui se passe et savoir ce qu’il faut faire.

Nous sommes pour l’instant en sidération devant les éléments de peur et surmédiatisés (peur fondée à n’en pas douter pour une partie…mais ne prenant pas la peine de faire cette distinction pourtant essentielle entre le risque nécessaire à la vie et le danger qui la menace) et nous sommes dès lors dans une attitude quasi automatique d’obéissance vis-à-vis de celles et ceux qui font « autorité », que celle-ci soit médicale, politique ou médiatique.

Nous voyons apparaitre depuis quelques jours quelques avis émanant d’autres experts, qui prennent le relais pour la suite, nous mettant en garde contre les inévitables conséquences du confinement : anxiété, dépression et autres troubles psychiques, risque de maltraitance intra familiale, suicide. Il est écrit, et les autorités ont promis d’y veiller, qu’il faudra prévoir des soutiens psychologiques, démonstration s’il en était besoin, que cette situation de confinement social est néfaste à l’équilibre psychique.

Fallait-il donc cet « exercice » en grandeur nature, vécu par quasiment toute une population des différents pays touchés, pour que nous prenions la mesure « in vivo » de ce que vivent tous les jours et depuis des années, les personnes pour lesquelles il a été décidé qu’elles vivront désormais pour le reste de leur vie dans des espaces de vie collective ? En effet, certaines personnes, identifiées au titre de leur « vulnérabilité » vivent le confinement permanent dans nos pays.

Tout comme nous en ce moment, des personnes dites « vulnérables », que ce soit au titre de leur maladie, dépendance ou de leur situation de handicap, sont « accueillies » dans des collectivités sur décision d’un tiers très souvent, qui lui-même n’a jamais vécu ce qu’il dit être le mieux pour cette personne.

Tout comme nous en ce moment, il leur est rappelé que c’est pour leur bien et leur sécurité…et parfois il faut bien le reconnaitre, c’est aussi pour celui de leur entourage, qui est exsangue de fatigue et/ou terrassé à force d’impuissance face aux effets de la maladie.

Tout comme nous en ce moment, leurs libertés individuelles sont réduites et très souvent soumises à autorisation pour les exercer.

Tout comme nous en ce moment, ils crèvent d’envie d’avoir des relations sociales, mais leurs interactions sont limitées.

Mais à la différence de nous, il n’y a souvent pas de « levée de confinement » prévue.

Mais à la différence de nous, ils n’ont pas choisi les personnes avec lesquelles ils partagent ce confinement et le lieu où ils vivent a été choisi à partir d’un éventail très limité.

Mais à la différence de nous, ils n’ont aucun pouvoir pour s’auto-signer le droit d’accéder à quelques libertés individuelles.

Mais à la différence de nous, ils payent pour accéder à ces lieux où leur vie est confinée.

Soyons-en sûrs, l’immense majorité des personnes qui œuvrent au sein de ces lieux de vie confinée, socialement acceptés dans notre paysage, mettent toute leur énergie pour en limiter les contraintes inhérentes, en organisant et autorisant des sorties, en imaginant 1001 stratégies pour développer des liens sociaux, en ayant recours aux spécialistes pour alléger les effets délétères de la vie en collectivité. Nous sommes les témoins tous les jours de cette énergie et de cet engagement….Mais, il n’en reste pas moins, que par nature, l’humain n’est pas fait pour vivre enfermé en groupe contraint et dépendant du pouvoir d’autrui pour l’accès aux libertés individuelles. On peut mettre toutes ses forces pour favoriser le « bien vivre » au sein de ces lieux collectifs, dits souvent « de vie », mais il nous faut sans doute reconnaître, à l’expérience de ce que nous vivons dans notre chair et dans nos esprits en ce moment, que ce n’est tout simplement pas « bon » pour l’Humain. Nous sommes des êtres constitués pour l’autodétermination, avides de mouvement pour aller vers notre environnement, curieux de la vie des autres et assoiffés de libertés.

Dans ce nouveau numéro de notre Revue, nous vous invitons à prendre le temps de découvrir :

  • L’interview de Pierre Haristouy – Directeur Général de l’association « Trisomie 21 Nouvelle Aquitaine ». Dirigeant engagé dans la transition inclusive, nous l’avons sollicité pour nous témoigner de l’expérimentation en cours de la fonction APV : « Assistant aux Parcours de Vie » en région Nouvelle-Aquitaine.
  • L’entretien avec Michaël Wehmeyer – Professeur en éducation spécialisée à l’université du Kansas et également directeur du Beach Centre spécialisé en recherche sur les incapacités reliées à la qualité de vie et à l’autodétermination. Il nous expose les évolutions depuis 1970 des recherches en modélisation et conceptualisation sur l’autodétermination.
  • Un article de Mme Marie-Anne Bracco, du Conseil québécois d’agrément et de Mme Aline Mahout & M. Christophe Lesuisse, du Groupe Tricentenaire au Luxembourg. Ils nous proposent un regard croisé sur l’innovation sociale et sa possible définition.

 

Merci de votre intérêt partagé et bonne lecture à vous toutes et tous.

Eric PIRIOU,

Directeur du CPSI-CAC

2 nouveaux outils disponibles sur notre site

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Comme nous vous l’annoncions dans notre précédente info lettre, 2 nouveaux outils viennent d’être mis en ligne :

Tous nos outils sont disponibles sur notre page Recherche d’outils, il vous sera demandé de vous inscrire à notre newsletter pour accéder au lien de téléchargement.

Présentation des membres de l’association :

Présentation des membres de l’association :

Nathalie Rihouey

Membres du bureau :

Nathalie RIHOUEY, présidente : Je suis issue d’une famille dans laquelle le « handicap » était présent, sans jamais être vu comme un problème en lui-même, mais nécessitant de relever des défis pour vivre, travailler, se déplacer, être reconnu dans une société prévue pour « tous », mais pas pour « chacun ».

Naturellement, je me suis orientée vers le travail social, éducatrice spécialisée de formation de base, j’ai accompagné pendant de nombreuses années des enfants, adolescents, et jeunes adultes dans un ESMS, qui était précurseur à cette époque dans la Valorisation des Rôles Sociaux (VRS) et l’école inclusive.

Dans ce même établissement, j’ai occupé une fonction de coordinatrice de projet pendant une dizaine d’année. (Élaboration, suivi, évaluation des projets personnalisés, en soutien des personnes et des familles)

L’obtention du CAFERUIS, m’a permis de prendre la direction d’un foyer d’Accueil médicalisé à l’occasion de son extension. Constituer une équipe, et partager avec elle ce qui fait la pratique quotidienne et sincère de la philosophie VRS, enrichie de l’approche Carpe Diem canadienne, a été le cœur de mes préoccupations pendant ces 5 années.

Aujourd’hui, formatrice-consultante, j’aime amener les équipes qui accompagnent des personnes à se questionner sur l’exercice des droits et les soutenir dans leur engagement professionnel pour trouver des réponses opérationnelles.

Daniel BOISVERT, vice-président : Directeur du Consortium National d’Expertise en Inclusion Sociale (CNEIS) du Canada, conseiller-formateur pour les établissements et services médico-sociaux s’engageant dans la transition inclusive. Professeur et doyen retraité de la gestion académique des ressources professorales de l’Université du Québec à Trois Rivières

Daniel Boisvert
Anne Lecaux

Anne LECAUX, secrétaire : Passionnée de sports, j’envisageais travailler dans ce domaine. De multiples accidents dans le cadre de ma pratique m’ont rapidement contraint de revoir mon orientation. Le plaisir de partager au sein d’une équipe, de faire avec, d’avancer ensemble a certainement influencé mon orientation vers le métier d’infirmière. J’ai d’abord travaillé quelques années au sein d’un petit hôpital. Arrivée à Granville en 1986, le hasard m’a mené à commencer ma carrière au sein de l’Institut Médico Éducatif dans la fonction de coordinatrice de soins. Je découvrais un public dont je n’avais pas ou peu entendu parler au cours de ma formation initiale. L’approche proposée au sein de cette structure m’a rapidement séduite : un travail en étroite collaboration avec l’élève en situation de handicap et son entourage, un recours aux professionnels médicaux et paramédicaux de la communauté, un projet de santé intégré dans un projet de vie de l’enfant adolescent ou jeune adulte un accompagnement vers une plus grande autonomie dans le domaine de la santé.

Après 15 ans dans cette fonction, des soucis de santé et une reconnaissance de travailleuse handicapée, m’ont amené à une reconversion professionnelle. Je suis restée dans la même structure, mais dans la fonction de coordinatrice de projet. La Valorisation des Rôles Sociaux a toujours été ma ligne de conduite et j’ai eu à cœur de la mettre au service de la coordination partenariale, qui s’est multipliée pour accompagner les élèves vers l’inclusion dans tous les domaines de leur vie.

En 2018, j’ai pu bénéficier d’une retraite anticipée. Nathalie RIHOUEY m’a rapidement embarquée dans son projet de voyage vers une société inclusive au sein de l’association Côte à Côte. J’espère que l’expérience accumulée au cours de mon parcours professionnel associé à mon parcours personnel contribueront à faire avancer ce beau navire.

Philippe LECAUX, trésorier : J’ai eu la grande chance d’être présent en tant que jeune professionnel au « déparquement » d’équipes Québécoise, dans les années 1980 en Basse Normandie et plus particulièrement à Granville. Leurs concepts, leurs méthodologies ont bousculé mes représentations : Désinstitutionalisation, Normalisation, Intégration, méthode PASS, PASSING, PPI (Plan Programme Individuel) puis Valorisation des Rôles Sociaux.

Cela a donné SENS au professionnel que j’étais et surtout a guidé l’ensemble de ma carrière. Si j’ai pu mesurer parfois les difficultés d’applications sur le terrain, j’ai pu aussi en mesurer les bénéfices pour les personnes accompagnées. Dès que ma fonction me l’a permis, j’ai souhaité connaitre ce qui se faisait ailleurs en la matière, que cela soit auprès de collègues de proximité ou sur des territoires plus lointains, dans le but d’avancer avec plus de pertinence. Tout comme j’ai aimé communiquer sans réserve sur nos pratiques et outils.

Je ne pouvais qu’être enthousiaste à l’idée de participer en tant que bénévole à l’association « Cote a Cote », dont le but ultime est la diffusion pour tous, des meilleures pratiques en appui à l’autodétermination et à la société inclusive, issues de données probantes.

Un challenge probablement complexe, loin d’être utopique et dont la nécessité pour une meilleure citoyenneté est une évidence. Pour le vouloir, il faut y croire et le faire savoir !

Philippe Lecaux
Josée Lemay

Josée LEMAY : Je travaille depuis plus de 30 années dans le réseau de la santé et des services sociaux au Québec, avec et auprès des personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme. D’abord comme éducatrice spécialisée dans la foulée de la désinstitutionalisation.  J’ai soutenu les personnes et leur famille dans cette transition de l’institution à la vie dans leur communauté et ce dans leurs différents milieux de vie ; résidentiel, loisirs, travail, etc. Par la suite, je suis devenue gestionnaire et soutiens des équipes cliniques dans leur mandat d’intégration, de participation sociale et de développement de l’autodétermination des personnes.  Par la suite j’ai occupé des postes de direction qui m’ont amené à diriger des changements organisationnels d’envergure, analyser des problématiques organisationnelles, superviser des processus de recherches, déployer de nouveaux processus cliniques, évaluer la qualité des pratiques cliniques, la gestion des risques et considérer divers enjeux éthiques.  Depuis quelques mois j’ai rejoint l’équipe du ministère de la santé et des services sociaux du Québec

Gwenaël PLANCHIN : « Si je n’avais pas fait toutes ces rencontres affectives et professionnelles, je n’existerais pas comme j’existe … » disait Michel Piccoli. Si je devais aujourd’hui dessiner ce parcours, qui retracerait ce qui m’a amené jusqu’à l’association « Côte à Côte Inclusion », il serait certainement illustré de nombreux visages. Des rencontres, qui à chaque fois, sont venues éclairer une envie profonde de participer à des coopératives d’idées et d’actions. Le travail social est une aspiration, qui n’apparait pas comme une évidence immédiate pour moi. Je me forme tout d’abord à la chaudronnerie puis à la philosophie. Il faudra le hasard de deux engagements durant des vacances d’été, pour que naisse le désir du métier d’éducateur.

Mon service national m’offrira de préparer mon entrée en école de travail social. Très vite, je prends conscience de certaines pesanteurs institutionnelles, et me tourne vers des propositions, que l’on appelait alors « intégratives ». Dans les années 2000, je participe à l’animation d’un nouveau « foyer de vie » au cœur d’un bourg et perçois rapidement, les passerelles à construire entre deux mondes que l’on a trop longtemps éloignés. Je prends ensuite la coordination d’un SAVS, et mes premiers accompagnements se voient proposés à des travailleurs en ESAT approchant l’âge de la retraite. Leur expérience et leur expertise, devant cette étape importante de leur existence, m’amènent à l’écriture d’un projet régional. Il vise une meilleure préparation de ce moment, et surtout une participation des personnes concernées auprès des acteurs habituels de la retraite (administrative, sociale, …) pour une meilleure accessibilité des réponses à tous les retraités. Il a fallu concevoir une méthode systémique, intégrant les différents paramètres d’une retraite « inclusive » (formation des acteurs, connaissance des ressources locales, conception partenariale, réseau apprenant, …). 

Au grès des échanges professionnels que j’ai eu l’occasion d’avoir avec Philippe LECAUX et Nathalie RIHOUEY, j’ai pu mesurer et apprécier le partage de nos convictions respectives. C’est au cours de nos échanges que j’ai assisté à la naissance de ce projet qu’ils murissaient de longue date, « Côte A Côte » pour soutenir des pratiques inclusives.  Je n’ai pas résisté longtemps, à l’envie et à l’invitation de participer à cette nouvelle aventure.

Gwenaël Planchin
Emmanuel Leblay

Emmanuel LEBLAY : Ma formation en BTS MUC m’a amené à occuper plusieurs postes dans le domaine de la vente dans un premier temps (vêtements puis commerce automobile)avant de me voir confier par un concessionnaire automobile, la gestion d’un portefeuille de 800 clients, pour assurer le suivi de fidélisation client, la gestion des stocks, la mise en place de communications locales en collaboration avec le service marketing. 

Curieux de découvrir un autre mode de relation à la prestation de service, et toujours volontaire pour saisir les opportunités d’apprendre, j’ai ensuite exercé pendant quelques années la fonction de chef de service au sein d’un IME, dans lequel j’avais la responsabilité d’une équipe de 20 personnes, ainsi que celle des achats et des investissements dans le cadre d’un Plan Pluriannuel d’Investissements. J’ai assuré la gestion des plannings et l’organisation de l’activité des services généraux. Au cours de cette expérience, j’ai apprécié de découvrir la sensibilité et l’ingéniosité des jeunes qui étaient accompagnés par l’IME et nous avons pu assurer une gestion efficiente du service transport, en veillant à assurer des prestations plus individualisées tout en étant plus économique, afin de pouvoir réinvestir le budget économisé sur des actions plus porteuses pour les jeunes.

Après cette expérience enrichissante, je suis retourné vers le secteur automobile, où après avoir exercé en tant que chef des ventes, je suis désormais Directeur de deux concessions automobiles en Normandie. A ce poste et ayant pu découvrir les nombreuses qualités humaines et professionnelles des personnes en situation de handicap, j’ai eu à cœur de proposer l’embauche en CDI au sein de ma concession, d’une personne qui était accueillie en ESAT et nous sommes en train de recruter une deuxième personne. J’ai, à cette occasion, mesuré la difficulté du parcours à réaliser par l’employeur pour assurer ce type de recrutement, tant les obstacles de complexité sont nombreux, que ce soit sur le plan administratif, mais aussi au niveau des organisations internes des ESMS.

Souhaitant apporter ma contribution à une société inclusive à laquelle je crois et j’aspire, convaincu que nous avons tous à gagner collectivement en vivant la diversité au sein de nos lieux quotidiens de travail, j’ai choisi de répondre positivement à l’invitation de rejoindre l’association CAC, pour me mettre à son service, avec ma sensibilité et mes expériences un peu « tous-terrains » !

Membres d’honneur

Denis PIVETEAU : Ancien directeur de la CNSA. Auteur et co-auteur de nombreux rapports, dont « Zero sans solution » et « Note d’orientation pour une action globale d’appui à la bientraitance dans l’aide à l’autonomie ».

Docteur d’Etat ès sciences

Josef SHOVANNEC : Docteur et chercheur en Philosophie et Sociologie, fait Docteur honoris Causa par l’Université de Namur

Chroniqueur pour Europe 1 – Acteur de série télévisée pour France 2

Auteur de nombreux ouvrages, dont « Je suis à l’Est » « Éloge du voyage à l’usage des autistes et de ceux qui ne le sont pas assez » 

Missionné par le Ministère de la Santé en 2016 – Conférencier international

2 nouveaux outils disponibles sur notre site

Mise en ligne des 3 premiers outils issus des données probantes

Un premier outil à retrouver dès maintenant  sur notre site, dans l’onglet « Centre de Preuves -> Ressources » :

  • VALORIS-T.I.Q.S.S version européenne est une méthode d’évaluation de la qualité des services à l’usage des dispositifs sociaux et médico-sociaux élaborée`

D’ici 15 jours, les outils suivants seront disponibles : 

  • L’échelle d’intensité de soutien SIS-F, outil multidimensionnel visant à déterminer le type et l’intensité des besoins de soutien d’un individu
  • Guide pour les équipes de planification SIS-F, qui vise à aider les équipes dans l’élaboration des plans de soutien qui sont spécifiques à chaque personne.

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